quarta-feira, novembro 01, 2006

Hypnose


Tais-toi, merveilleuse bête, c'est moi qui te l’ordonne.

Ton cri arrache mon esprit de la raison …
Splendide la force avec laquelle tu me déracine
Pour ta frivole folie sans scrupule,
Où tu me mutiles et me déchire la peau.

Nu face à toi, de genou sanglant, je t’admire.

Je veux t’enfoncer mon épée d’argent dans ta chair,
Déchirer ton cœur et, sereinement, le savourer…
Sentir le goût de ton sang dans ma bouche,
Dégoulinant,
Pendant que tu gémis allongée sur le sol que tu aimes tant.

J’élèverai des montagnes de feu entourées par la mer,
Je les isolerais avec des brumes
Et je t’enfermerai dans une d’elles.
Hum, mais non... je ferai encore de toi un mythe,
Et ton orgueilleuse solitude m’en saurait gré...

Mais je descend à mon insignifiance…
Je devrais être plus subtil… plus fort!
Je serai bactérie… non! Virus!
J’infecterai chacune de tes cellules,
Je prendrai possession de chacune d’elles
Et je les contrôlerai, une à une,
Jusqu’à te posséder complètement.
Tu seras ma bête domptée, mon vice préféré.

Et alors, tu ne me diras pas non
Tu ne réussiras pas à me dire non

Ah, si tu savais combien je te hais...

... combien je t’aime…